Le premier, par sa force et sa mise en scène millimétrée, met en image les multiples fractures de la société israélienne. Le conflit israélo-palestinien y brille par son absence mais ne manque pas de peser, au moins en creux, sur une intrigue qui oppose un groupe de jeunes apprentis révolutionnaires issus de la bourgeoisie dorée de Tel-Aviv et une virile escouade de policiers d'élite antiterroristes. Le second, qui montre le quotidien d'un centre de rétention suisse pour immigrés en attente d'expulsion - ou de régularisation - emporte l'adhésion par la simplicité et l'importance de son geste - donner la parole à ceux qui ne l'ont jamais alors qu'ils sont les premiers concernés -, occasion de fonder un regard inédit sur l'immigration clandestine.
Revers de cette belle médaille, sans grande surprise, Le Policier se joue dans seulement douze salles, dont quatre parisiennes. Vol spécial se trouve quant à lui confiné dans huit cinémas. A voir rapidement, par conséquent.
Pour les indécis, un article de G.Fumey sur Le Policier pour les Cafés Géo et les deux bandes-annonces :
Le Policier :
Vol spécial :
Pour les indécis, un article de G.Fumey sur Le Policier pour les Cafés Géo et les deux bandes-annonces :
Le Policier :
Vol spécial :
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