Les mobilités, c'est taupe ("La Taupe")

"Arnaque du mois", "chef-d’œuvre en carton", non, il ne s'agit pas d'un avis sans concession sur le titre audacieux que j'ai cru bon choisir pour ce billet, mais de la critique de La Taupe par les Cahiers du cinéma, qui n'y vont pas de main morte pour dégommer l'adaptation du - génial - roman de Le Carré par Tomas Alfredson. Dans une livraison de février à la gloire de Spielberg, où l'on parle d'Intelligence artificielle comme d'un grand film personnel, je me demande quand même si ce n'est pas repousser trop loin les limites de l'humour. D'autant que cette mobilisation de la crème des acteurs britanniques du moment - avec à leur tête un Gary Oldman convaincant en George Smiley - m'a beaucoup séduit, ainsi que d'autres aficionados de Le Carré que j'ai l'honneur et l'avantage de côtoyer de près.

N'étant pas, en revanche, un inconditionnel de James Bond, j'ai appelé à l'aide Serge Bourgeat, un collègue grenoblois incollable sur 007 et ses spatialités, pour mitonner un compte-rendu smilo-bondien pour les cafés géo.

Après s'être délecté de ce texte, on pourra également se réjouir en découvrant que Libé a adoré La Taupe et trouvé pour l'occasion un jeu de mots encore plus percutant que le mien (c'est dire).


A voir : Tomas Alfredson, La Taupe, 2012.

A lire :
- la critique de Libération du 8 février 2012 ;
- l'interview d'Alfredson ;
- un petit récapitulatif des adaptations de Le Carré (avec là aussi un très puissant calembour).

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