Locarno, visite guidée

Présentation du festival


Le festival de Locarno, ce sont plusieurs compétitions, mais aussi des prix indépendants et des manifestations cinéphiliques diverses.

En tête, la compétition internationale ou "Concorso Internazionale" réunit une vingtaine de longs métrages (dont quelques documentaires), censément représentatifs du "cinéma d'auteur contemporain". Ces auteurs sont en lice pour remporter le Léopard d'or et succéder à Manckiewicz (en 1953), Antonioni (1957), Kubrick (1959), Tanner (1969), Leigh (1972), Jarmush (1984), Zhang Yimou (1998)... Bref, du beau monde, qui montre le rôle de découvreur de talents joué par le festival.

S'ajoutent deux autres sélections compétitives : le "Concorso Cineasti del presente" rassemble des premiers ou seconds films, et les concurrents des "Pardi di domani" présentent des courts-métrages répartis dans un concours international et une compétition nationale réservée aux cinéastes suisses.

Parmi les autres sélections, le festivalier navigue entre les rétrospectives, les films liés à la remise de prix spéciaux, une riche Semaine de la critique. Et, surtout, comment oublier la marque de fabrique de Locarno, l'incontournable séance en plein air, chaque soir, sur la Piazza Grande. Pour faire court, on dira que cette sélection, en course le "prix du public" et destinée à attirer les foules, brille par son hétérogénéité.


Ci-dessous les palmarès des années où LMDLO a suivi le festival, avec les liens vers les textes correspondants.

Le palmarès 2016


A venir très bientôt...

Le palmarès 2014


Concorso Internazionale

  • Léopard d'or pour Mula Sa Kung Ano Ang Noon (From What is Before), de Lav Diaz (Philippines), féérie de 5h38 sur la transformation d'un village philippin dans les années 1970.
  • Prix spécial du jury pour Listen up Philip, d'Alex Ross Perry (USA), comédie aigre-douce sur la solitude et la méchanceté d'un auteur à succès.
  • Meilleur réalisateur : Pedro Costa, pour Cavalo Dinheiro (Portugal), exposition photo sur un sujet assez mal défini touchant au Cap Vert et au Portugal dans les années 1970.
  • Meilleure actrice : Arianne Labed, dans Fidelio, l'odyssé d'Alice.
  • Meilleur acteur : Artem Bystrov, dans Durak (The Fool).
  • Mention du jury : Ventos de Agosto, de Gabriel Masaro (Brésil).

Concorso Cineasti del Presente

  • Léopard d'or : Navajazo, de Ricardo Silva (Mexique), documentaire postapocalyptique sur Tijuana.
  • Prix du meilleur réalisateur émergent : Simone Rapisarda Casanova, pour La Creazione di Significato (Canada/Italie).
  • Prix spécial du jury Ciné+ : Los Hongos, de Oscar Ruiz Navia (Colombie), quelques jours de la vie de deux adolescents graffitant les murs de Cali la nuit.
  • Mention spéciale pour Un jeune poète, de Damien Manivel (France).

Jury Opera Prima

  • Prix du meilleur premier film : Songs from the North, de Soon-mi Yoo (USA/Corée/Portugal).
  • Mention spéciale : Parole de Kamikaze, de Sawada Masa (France). 

Incontournable

  • Prix du public (Piazza Grande) : Schweizer Helden, de Peter Luisi (Suisse), un groupe de demandeurs d'asile se préparent à jouer Guillaume Tell, de Schiller, entre rire et larmes.

Le palmarès 2012


Concorso Internazionale

  • Léopard d'or pour La Fille de nulle part, de Jean-Claude Brisseau (France).
  • Prix spécial du jury pour Somebody up there likes me, de Bob Byington (USA), variation moderno-comique (et sans intérêt) sur Dorian Gray.
  • Meilleur réalisateur : Ying Liang, pour Wo Hai You Hua Yao Shuo (Chine), sur la brutalité et l'arbitraire du système judiciaire chinois.
  • Meilleure actrice : An Nai, dans Wo Hai You Hua Yao Shuo.
  • Meilleur acteur : Walter Saabel, dans Der Glanz des Tages, de Rainer Frimmel et Tizza Covi (Autriche), sur la rencontre entre un jeune acteur de théâtre et son oncle saltimbanque.
  • Mention du jury : à "l'extraordinaire personnage de Candy", dans A Ultima Vez que Vi Macau, de João Rui Guerra da Mata et João Pedro Rodriguez (Portugal).

Concorso Cineasti del Presente

  • Léopard d'or : Inori, de Pedro Gonzalez-Rubio (Japon).
  • Prix du meilleur réalisateur émergent : Joel Potrykus, pour Ape (USA), sorte de Jarmush des débuts, version punk et déjantée.
  • Prix spécial du jury Ciné+ : Not in Tel Aviv, de Nony Geffen (Israël).
  • Mention spéciale pour Tectonics, de Peter Bo Rappmund (USA).

Jury Opera Prima

  • Prix du meilleur premier film : Ji Yi Wang Zhe Wo (Memories look at me), de Song Fan (Chine).
  • Mention spéciale : Ape, de Joel Potrykus (USA).

D'autres prix dans le désordre

  • Prix du public (Piazza Grande) : Lore, de Cate Shortland (Allemagne, Australie,  Royaume-Uni).
  • Prix du Jury Œcuménique : Une Estonienne à Paris, d'Ilmar Raag (France, Estonie, Belgique).
  • Mention spéciale du Jury Œcuménique : Der Glanz des Tages, de Rainer Frimmel et Tizza Covi (Autriche).

Le palmarès 2011


Concorso Internazionale

  • Léopard d'or pour Abrir puertas y ventanas (Trois Sœurs), de la réalisatrice Milagros Mumenthaler (Argentine/Suisse), film sur trois jeunes sœurs, qui cohabitent après la mort de leur grand-mère.
  • Léopard d'or spécial du jury pour Tokyo Koen (et l'ensemble de l’œuvre) du japonais Shinji Aoyama, une réflexion sur la clairvoyance et le recul sur soi que permet l'art, ici la photographie.
  • Prix spécial du jury pour Hashoter (Le Policier), de Nadav Lapid (Israël), sur les déchirures de la société israélienne.
  • Meilleur réalisateur : Adrian Sitaru, pour Din dragoste cu cele mai bune intentii (Roumanie/Hongrie), sur un fils indécis et incapable de couper le cordon avec sa maman hospitalisée.
  • Meilleure actrice : Maria Canale, dans Abrir puertas y ventanas.
  • Meilleur acteur : Bogdan Dumitrache, dans Din dragoste cu cele mai bune intentii.
  • Mention spéciale pour Un Amour de jeunesse, de Mia Hansen-Love (France).

Concorso Cineasti del Presente

  • Léopard d'or : L'estate di giacomo, d'Alessandro Comodin (Italie/France/Belgique).
  • Prix spécial du jury : El estudiante, de Santiago Mitre (Argentine).
  • Mention spéciale pour E na terra nao é na lua, de Gonçalo Tocha (Portugal).
  • Prix du meilleur premier film : Nana, de Valérie Massadian (France).

D'autres prix dans le désordre

  • Monsieur Lazhar, du canadien Philippe Falardeau, remporte le Prix du public (Piazza Grande).
  • Vol spécial, documentaire de Fernand Melgar (Suisse), s'empare de deux prix indépendants : celui du "Jury Œcuménique" et celui du "Jury des jeunes".